une approche scientifique
Trèèèèès énervée cette semaine. Très très.
Le week-end pascal a été sombre. Je me suis plongée dans l'article rempli de graphes et de calculs, ai décousu ma manche n°2, et fait les constatations suivantes.
Si
j'avais pris la peine de sortir plus tôt mon mètre-ruban pour mesurer
ce qui me sert de biceps (scientifiquement connu comme 'valeur d') et
comparer à la largeur de la manche que j'étais en train de tricoter,
j'aurais vu que ladite manche avait une aisance négative.
Négative.
Je ne tricote jamais que l'avant-dernière taille du modèle. Vous
comprendrez que dans la vie courante, j'évite autant que possible de me
promener avec des mètres-rubans collés autour du bras (familièrement
connu comme 'jambon-du-haut').
Je vérifie la hauteur de tête de manche (aussi connue comme 'la cloche') :
pour
une manche classique, 2/3 de la valeur 'a'. C'est bon de ce côté - ce
qui ne m'empêchera pas de la raccourcir pour l'essai suivant, allez
comprendre pourquoi (à cloche, cloche et demie?)
Donc, je produis vaillamment Manche Edition 3. Dans un effort désespéré, je tente de la monter à l'aube avant d'aller au boulot avant d'aller au café-tricot. Fiasco.
Le contour de la cloche (qui ne gagne pas grand-chose à être connu sous le terme de 'valeur b') est insuffisant.
Yaaaaaaaaaaaaa.
Très énervée.
Au programme ce soir : entamer si possible la tête de cloche Edition 4. Un peu plus haute, donc, en distribuant au petit bonheur les diminutions, vu que je re-calcule tout car dans la foulée, j'en ai profité pour apprendre à faire les diminutions doubles décoratives (full-fashioned decreases). Très joli et facile, sauf qu'il faut recalculer. Ben voyons!
Allez, à la prochaine manche!