ici panier rebelle
Suite du billet précédent: alors, je fais quoi?
Eh bien je dois avouer que j'ai tout de même fait mes courses au supermarché (faible créature des villes que je suis) mais que j'ai négocié mon caddie avec une résistance stoïque.
Faut dire que cela aide beaucoup d'avoir pris récemment la décision de tenter l'alimentation hypotoxique - aussi connue sous le terme de "régime paléolithique". Et dans le genre consommation dissidente, l'option paléolithique fait très fort. Jugez plutôt :
- lait, laitages, fromages et danoneries en tous genres : niet
- pain, cracottes, biscuits, céréales et autres barillas : que dalle
- confiserie, chocolat (bouh-ouh), confitures, compotes, jus de fruits : n'y pense même pas
- charcuteries cuites, plats préparés, conserves : et quoi encore??
Bon. Voilà déjà deux cent mètres carrés de surface de vente qui passent à la trappe (et tout un tas de grandes marques, ha ha). Je n'ai plus qu'à aller me défouler au rayon des fruits et légumes bio (une entorse pour les oranges à jus, tout de même). Des bananes, tant pis si elles viennent du bout du monde (peut-être qu'avec le réchauffement climatique les bananes et le café finiront par être écologiquement acceptables). Du jambon cru avec conservateur mais sans sucre (influence néfaste de la considération "endettement pour 20 ans", le jambon sans additif étant carrément luxueux) Du lait de soja pour le café. Des noix et des noisettes. Des patates!
Pour les céréales paléolithiquement correctes (riz, sarrasin), la quinoa, le miso, la pâte de sésame: au magasin bio.
C'est marrant, ça vous fait un tas de provisions sans le moindre emballage carré dans les coins. Pas une seule liste des ingrédients à lire (si, celle du jambon: deux lignes). Des déchets plein d'épluchures : vivement dans la maison que tout ça file au compost.
Sans pâtes et sans chocolat, la lutte va être dure. J'essaye de virer aussi les sucres rapides parce que mon cerveau y est particulièrment accro. Et toutes les occasions sont bonnes pour rééduquer mon cerveau, ce faiseur d'embrouilles.
Par exemple, je suis encore en train de recommencer Kongle (c'est le jour des aveux). Et ma dentelle est en plan. Et j'ai toujours pas fini la chaussette en bambou. Et si c'était tout la faute au glucose ? hein ?
Tout de même, c'est dur la résistance. Surtout à l'heure du dessert...