ri-di-cule !
Toute cette hisoire de filage est ridicule, d'ailleurs je le dis depuis le début.
Il y avait déjà des mimines sous les radiateurs, maintenant il y a des moutons bleuâtres dans tous les coins. Et puis ce rouet au milieu du salon. Grotesque. Et ce tas de toisons en plus des pelotes... C'est supposé faire Conran shop ou quoi ? Pffffff.
Après l'espoir, la débâcle
Ben oui, ça ronchonne ferme chez Knitchy, vu que mon joli célibataire mérinos, le retors venu, j'en ai fait une immonde ragougnasse. Que s'est-il passé ?? Tout d'abord, j'ai voulu faire la maline en filant plus fin que ce dont je suis capable. J'ai fait des raccords quasiment illicites à la limites des règles de physique les plus élémentaires : "Ô vous trois fibres de rien du tout sur trois centimètres de long, par la seule puissance de ma volonté, tenez ensemble !" - "Cause toujours" répondent les fibres en question. Et au retors, crac, il y a de la casse.
Avec ça, j'ai vraiment retordu comme une *$!§* parce qu'un coup c'est vrillé comme s'il fallait se pendre après, un coup c'est carrément pas retordu du tout. Pouah pouah pouah. C'est pas un écheveau, c'est de la choucroute.
Autre amère désillusion, je n'aime pas du tout l'effet bicolore obtenu avec des couleurs très contrastées. Si c'est pour en arriver là, autant acheter tout de suite de la Regia Mouliné. Non mais. Si jamais cette folie devait me reprendre, je retiens : les fondus sur la mèche, les contrastés sur l'écheveau.
Bref, triste affaire que ce filage. Mais tout ça n'a aucune importance, car à présent j'ai retrouvé le chemin de la raison. Fini ces sottes fredaines, place à une activité saine et constructive. Car j'ai enfin trouvé ma vraie vocation :
Menuiserie ! Et ce qui est bien, c'est que pour le bazar et les déchets, on n'est pas dépaysé du tout.
(Et quand on pense qu'on a même pas encore eu de canicule)